Lors de la troisième session du Mooc Fantasy, organisé par l’Université d'Artois, le 22 mai 2017, j’ai créé le personnage de Silaid et en ai écrit la naissance ainsi que le premier voyage. Je remercie mes amis correcteurs de Scribay : - Kyllyn' –, Daegann, R. F. Castel, Neru, Vis9vies, Maioral, DameMoria, QdNox, Camille20, Renard, Gaëlle N. Harper, Siana Blume. Image de fond de Mysticsartdesign.
Roland fut réveillé par Trique et Traque, qui dans leur éternelle poursuite n’hésitaient pas à l’escalader tout en chantonnant une rengaine. ♪ Réveille-toi voyeur, ♫ tu peux te rincer l’œil. ♪ Réveille-toi voyeur, ♫ tu peux te rincer l’œil. Il se redressa. « On joue encore avec mes souvenirs », Amaelle Loubière de Jolimont 1, de l’eau jusqu’à la taille prenait son bain, Roland resta figé, mais il réalisa vite qu’elle n’avait pas de natte, et surtout elle était coiffée d’un tambourin écarlate. Il tourna la tête et vit les vêtements de Silaid, manifestement lavés, étalés sur l’herbe, séchant au soleil. Roland tendit la main, elle arriva sur le dos de Miou qui s’interposa entre elle et le ruban.
« Que fais-tu ici toi ? s’exclama Roland. »
Cette interjection fit se retourner Silaid, qui, voyant l’homme et le félin face à face tourner la tête dans sa direction, d’un geste elle matérialisa une cape dont elle se couvrit pour sortir de l’eau. S’approchant, elle identifia le matou qui ronronnait sous les caresses.
« Mais c’est le chat de Gaël ! s’étonna la princesse.
– Il lui ressemble effectivement, mais je ne pense pas que ce soit lui, comment serait-il venu d’Historia jusqu’ici ?
– Gaël prétendait régulièrement que Miou, c’est comme cela qu’il l’appelait, nous suivait.
– Je me demande comment un chat, Miou ou un autre, fait pour parcourir la sente du fol. »
Roland observa le Coursprofond pendant que Silaid se vêtit, puis ils reprirent leur route. Silaid héla Miou qui chassait les écureuils qui se précipitèrent dans un trou dans le tronc du noyer, qui leur servait de refuge.
« Miou, viens avec nous ! »
Tous trois se mirent en route vers Bannières. Ils n’étaient plus que deux en arrivant au poste de garde, le mistigri les ayant abandonnés pour une quelconque proie.
Silaid usa de magie pour convaincre les sentinelles qu’il était inutile qu’elle soulève sa voilette et que son compagnon ôte sa capuche pour pénétrer dans Bannières. Ils dînèrent et dormirent à la taverne de Saint-Georges. Roland regretta que Ryana n’y séjournât pas.
Ils allèrent ainsi de ville en ville, sans que jamais l’un ne tente de voir ou même ne s’interroge sur le visage de l’autre.
Ils visitèrent :
La sombre Thanateron.
Le Pays imaginaire, où ils saluèrent Nibs, qui les mena, à la demande de Roland, à l’immense chêne qui déployait l’ombre de son intense feuillage sur le terrier qui fut l’entrée de Wonderland. Roland y conta comment le ka-tet de ThiSBeth en avait provoqué l’effondrement.
Les Marches du Légendaire, où Silaid se sentit chez elle.
Mediatika, où l’on s’activait à réassembler la tour droite de la porte du sud au mur d’enceinte, qui avait mystérieusement disparu, puis non moins étrangement réapparu.
Lors de leurs pérégrinations, ils n’identifièrent aucune autre cause, à la progression de la dislocation tectonique vers le Pays imaginaire, que l’émergence ou la chute du temple dans lequel ils avaient dormi.
De retour à Historia, au poney fringant ils retrouvèrent Yanick, Kay et Shirley récemment revenues de Mediatika, ainsi que Gaël sur les genoux duquel était installé Miou.
« Regarde-le, Silaid ! Ce chat n’a pas quitté la ville, affirma Roland.
– Je ne sais pas, mais depuis votre départ, il n’avait pas remis une patte ici avant ce matin, intervint Airt.
– Et Mir, il n’est pas rentré avec vous, demanda Silaid aux deux ribaudes.
– Nous ne l’avons pas vu pendant notre séjour à Mediatika, nous pensions qu’il avait voyagé avec Gaël, mais il nous a détrompés, déclara Kay, approuvée d’un hochement de tête par Shirley.
– Alors nous festoierons sans lui, conclut Roland. »
Le lendemain Roland proposa à Silaid de l’accompagner dans le couloir entre les mondes, lui exposant que dans les jours qui suivaient ce monde allait se pétrifier, ainsi que tous ceux qui s’y trouveraient à ce moment-là. La princesse répondit qu’elle tiendrait compte de l’avertissement, mais déclina l’invitation, affirmant qu’elle allait reprendre la mer espérant regagner la Perse.
Roland rejoignit les sous-sols de la bibliothèque et franchit la faille.
Silaid se rendit à Legendarium. Au chaudron du leipreachán, point de Lailoken ni de disciple. Le jour même, elle embarqua sur une nef marchande qui levait l’encre.
Le jour suivant alors qu’ils faisaient voile vers le large, le vent cessa brusquement de souffler, comme touché par une onde venue de la terre et progressant vers la pleine mer, les vagues s’immobilisaient. La mer se figeait, elle ne gelait pas, elle ne se solidifiait pas, la houle restait en suspens. Le temps s’arrêtait, c’était comme si le monde se transformait en tableau. Tandis que l’onde avançait vers le navire, un arc-en-ciel apparut devant celui-ci.
Le plus étrange arc en ciel qui ne se fut jamais formé.
Le plus petit arc-en-ciel de tous les mondes, mais le plus grand porche, car il avait la forme d’un portail pouvant être traversée par la nef.
Alors que privé de vent, le vaisseau courant sur son erre approchait de l’arc tous restèrent bouche bée. Un arc-en-ciel est un phénomène lumineux sans aucune matérialité, pourtant un chat était assis à son sommet.
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Note du scribe qui couche les actions et les paroles des personnages de cette aventure sur les bits : J’ai enregistré dans le stockage local de ton navigateur pour la page https://scifan-fantasy2.blogspot.com un enregistrement ayant pour clé « decrypte » et pour valeur « oui ».
Cet enregistrement permet aux chapitres « La Crique aux loups » et « Bannières » de savoir que tu as déchiffré le texte du ruban, et d’afficher leurs textes sans les masquer par la marque du démon « █ ».
Tu peux si tu le souhaites effacer cet enregistrement en cliquant
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localStorage effacé !
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Note :
1) Amaelle Loubière de Jolimont ➢ Personnage créé par Urusezel. Amaelle a participé avec Roland à la quête de ThiSBeth (œuvre collective écrite lors de la première session du Mooc Fantasy, de l’Angleterre victorienne au Trône de fer).
Ô toi qui as déchiffré le message du ruban, réjouis-toi ! Moi, Miou, le plus serviable des génies, je continue d’exaucer ton vœu.
Voici ce qu’il advint des protagonistes après que Silaid eut ôté sa voilette.
***
Ô toi qui n’as pas encore décrypté le message que j’ai écrit sur ce ruban.
Si tu y parviens, moi, Miou, le plus serviable des génies, j’exaucerais ton vœu le plus cher : savoir ce qu’il advint des protagonistes après que Silaid eut ôté sa voilette.
Bravo ! Je savais que la magie de l’Unicode Hexadécimal n’avait aucun secret pour toi. Ton vœu est exaucé.
Mais peut-être préfères-tu commencer par apprendre ce qui se passa à la Crique aux loups après que Silaid eut ôté sa voilette, avant de t’enquérir de ce qui arriva à Bannières.
***
BARONNI ! Pourquoi es-tu intervenu ? Personne n’a fait appel à toi, tu n’avais rien à faire ici, disparais !
Bravo ! Comme je te l’avais promis, tu as réussi à décrypter le texte du ruban, ce qui te donne accès à ce qu’il advint des protagonistes après que Silaid eut ôté sa voilette.
***
Euh… Si, justement, j’ai été invoqué par cinq fois, dont la dernière, dans ce chapitre avant que tu l’effaces ! C’est exactement comme si l’on avait frotté la lampe.
Invoqué ?
Évoqué oui, invoqué non.
Disparais !
Évoqué ? Dis-moi Miou quand tu empruntes ma forme, tu appelles cela une évocation ?
Et tu l’as fait…
Tais-toi immédiatement ! Je ne révélerais rien si tu n’as pas disparu dans
Ô Miou, plus grand des djinn, l’humble petit génie se retire, mais :
N’oublie pas qui tu sers !
Mais peut-être préfères-tu commencer par apprendre ce qui se passa à la Crique aux loups après que Silaid eut ôté sa voilette, avant de t’enquérir de ce qui arriva à Bannières.
Unlong silence suivit ces mots. Après avoir envisagé les évolutions probables de la situation actuelle, Mir endormit Silaid, Roland, Trique et Traque ; puis il disparut.
***
Le djinn réapparut dans l’antre de l’enchanteur. ████████ ███████ ████████ ██ ████████ ██ ██████████.
Miou ██████ ████ █████ █ Merlin et ██ disciple, il les plongea dans le sommeil ; puis il s’éclipsa.
Bien qu’il influençât Silaid et Roland, pour banaliser sa nature et son aspect ; le djinn, qui avait un sens certain de la mise en scène, se dissipa, comme s’il était aspiré dans l’invisible amphore dont il avait été libéré par le pêcheur.
***
« Merlin ! Merlin, elle est belle, elle est si belle. Silaid est si belle !
– Oui, elle est belle ! Mais ne rêve pas trop, tu es beaucoup trop jeune pour elle, il lui faut un homme d’expérience.
– Stupide disciple, 👋 crois-tu pouvoir me tromper ?👋
– Ben non, parce qu’il est évident que vous êtes bien trop vieux pour une telle beauté !
– Aveugle, ne vois-tu pas combien je suis séduisant ? 👋 »
Désireux de se débarrasser d’un rival, Merlin se remémora la visite du djinn dans la forêt de Brocéliande, en 2017 ; il transforma le disciple en Schtroumpf, puis, dans l’espoir qu’il soit dévoré, il invoqua Miou. Malheureusement pour lui, ce ne fut pas le chat abyssin qui apparut, mais un Baronni goguenard, qui psalmodia « ♪ un grand magicien, ♫ et un vilain sorcier ; ♪ l’un se nommait Merlin, ♬ l’autre Gargamel ;♩ un, deux, trois, ♪ celui-ci est ♬ . »
Aussitôt, Merlin-Gargamel se lança à la poursuite du disciple Schtroumpf.
***
Ce fut Mir qui réapparut moins d’une seconde plus tard auprès de ses compagnons. Tous trois se mirent en route vers Bannières. Silaid marchait tête nue, le visage baigné de soleil ; à sa droite, Roland, la tête dissimulée par sa capuche ; à sa gauche, Mir vêtu de cuir noir et Ray-Ban sur le nez. Aux portes des villes, Roland devait, habituellement, faire preuve de sa bonne santé, car si la houppelande était commune, un capuchon masquant la figure évoquait la lèpre. Ce jour-là, lorsqu’ils franchirent le pont-levis, les gardes n’avaient d’yeux que pour Silaid, l’un d’eux mit un genou à terre et la supplia de lui accorder son amour, le second bouscula son camarade pour prendre sa place. Le capitaine, alerté par le remue-ménage et apercevant Silaid, sortit sa flamberge et en frappa du plat les deux gardes qui se disputaient. « Gente dame, je mets mon épée et mon cœur à votre service ! » s’enflamma-t-il, et il les escorta jusqu’à la taverne de Saint-Georges.
Silaid, avec beaucoup de mal, réussit à le convaincre de regagner son poste en lui promettant d’aller le voir plus tard. Le tavernier se précipita pour leur offrir « tout ce que la belle dame peut désirer ». Un joaillier quitta sa table, proposa à Silaid de l’accompagner dans son atelier ; il lui certifia être le meilleur artisan du pays, lui déclara que ce serait un grand plaisir pour lui de parer une telle splendeur, avec ses plus beaux bijoux « offerts bien entendu ». Un godelureau se mit à genoux et déclama des vers.
« Qu’est-ce qui leur prend à tous ? Sont-ils devenus fous ? Ou quoi ? maugréa Roland, une chope d’hydromel bien frais à la main.
– Ton charme fait des ravages, fit remarquer Mir à la princesse.
– Partons ! » s’exclama Silaid, que ce ballet de jolis cœurs commençait à agacer.
Ils se levèrent et se dirigèrent vers la porte, mais de nombreux hommes se campèrent sur leur passage, leur faisant obstacle. La tension monta. Le djinn adopta alors sa forme éthérée dans une quasi-indifférence, car tous les regards étaient fixés sur Silaid. Il prit Roland d’une main et Silaid de l’autre, et tous trois disparurent avant que la presse ne les atteigne.
Ils réapparurent dans la crique aux loups. Silaid était atterrée ; jamais elle n’aurait imaginé une chose pareille. Pour tenter de comprendre ce qui s’était passé, elle se dirigea vers le Coursprofond. Parvenue sur ses rives, elle ôta ses bottes, pénétra dans l’eau à hauteur de genoux puis se mira dans l’onde claire. Là, ce fut le choc. Subjuguée, transfigurée par la vision qui s’offrait à ses yeux, elle plongea dans un état extatique. L’artiste en elle scrutait ses traits pleins de grâce, le détaillait, admirant l’équilibre parfait de ses lignes, la douceur de ses courbes, la fraîcheur de son teint, la rondeur de ses joues couleur de pêche. Roland et Miou jurèrent plus tard que le soleil pâlit lorsque le visage de Silaid se refléta sur l’onde paisible et lisse comme un miroir. Comme en transe, hypnotisée, elle n’entendit pas Roland l’appeler. Miou, conscient de son état second, opacifia progressivement l’eau autour de Silaid afin de rompre le charme. Elle resta néanmoins sur place, immobile, perdue dans ses pensées pendant près d’une minute, avant de faire demi-tour et de rejoindre ses compagnons. Fouillant dans son bagage, elle en sortit le tambourin qu’elle posa sur sa tête, laissant la voilette masquer son ineffable beauté. Puis elle saisit le ruban et s’adressa au djinn.
« Mir, je t’en prie, fais disparaître cette inscription, ne la crypte pas, efface-la, ou je le brûle.
– Mais Silaid, ce message est destiné à l’homme ou la femme qui t’aimera suffisamment pour le décrypter ! Roland ne compte pas, il n’est pas plus humain que moi ! dit-il en reprenant l’apparence de Mir.
– Efface-le, te dis-je. Mon père avait bien raison, ce visage, mon visage, est un poison mortel… Y compris pour moi. J’ai bien failli me perdre dans mon reflet, merci d’être intervenu. Vous avez assisté tous les deux ce qui s’est passé cette dernière demi-heure, à la taverne puis ici dans la rivière !
– Mir, Silaid n’a pas tort. Une telle beauté peut être une véritable malédiction. Nous n’avons qu’entraperçu l’effet qu’elle provoque sur les hommes. Sa vue pourrait déclencher des échauffourées, voire des émeutes, peut-être même des guerres ! souligna Roland.
– Que dois-je faire alors ? Dis-moi Mir… me défigurer ? Je ne m’y résoudrai pas !
– Non Silaid, je ne le permettrais pas. Et ce n’est pas non plus ce que souhaite Roland.
– Non, bien sûr que non ! Tu as toujours vécu sans souci avec ce visage, Silaid, tu le dissimulais simplement derrière une voilette. Qu’y a-t-il donc de changé ? Tu peux tout bonnement continuer de la porter.
– Je sais, j’ai vu mon reflet, voilà ce qu’il y a de changé. Je… j’ai peur d’être tentée de me regarder à nouveau et de me perdre !
– Je ne peux parler pour Mir, mais moi, je peux rester avec toi et veiller sur toi. Voici ce que je te propose : chaque jour, lorsque tu seras en la seule compagnie de l’un de nous deux, tu retireras ton voile et contempleras ton minois. Afin de t’y accoutumer et de l’apprivoiser en quelque sorte. Avec le temps, il deviendra simplement une image familière, sans plus de pouvoir sur toi. En attendant, nous serons là pour t’aider à sortir de ta transe et te reprendre le miroir, jusqu’au jour où tu seras en mesure de nous le rendre de ton propre chef. Ce jour-là, tu seras vraiment libre et tu pourras te passer de nous.
– Et l’amour Roland ? glissa Mir. Silaid n’est ni comme toi ni comme moi, elle a le droit d’être aimée.
– Ne t’inquiète pas pour moi Mir, répondit Silaid. Si un homme doit réellement m’aimer, il m’aimera sans chercher à voir mon visage, si tel est mon souhait. Quelle plus belle preuve d’amour pourrais-je demander ! »
Un long silence suivit ces mots. Après avoir envisagé les évolutions probables de la situation actuelle, Mir endormit Silaid, Roland, Trique et Traque ; puis il disparut.
***
Le djinn réapparut dans l’antre de l’enchanteur. Gargamel tentait toujours de capturer le Schtroumpf.
Miou rendit leur forme à Merlin et au disciple, il les plongea dans le sommeil ; puis il s’éclipsa.
***
Depuis l’éther, le djinn ordonna à chacun des six, quelle que soit sa nature : « Continue à dormir ! Oublie tout ce qui s’est passé depuis que tu t’es éveillé ce matin ! Tu quitteras les bras de Morphée demain au même instant qu’aujourd’hui ! » Ensuite, il recouvrit, de la marque du démon« █ », chacun des bits sur lesquels le scribe avait couché la relation des événements qui s’étaient produits et des paroles qui furent prononcées, après le réveil de Roland.
***
Je te conseille d’afficher le ruban en grande dimension dans un nouvel onglet, afin de pouvoir le consulter à tout instant.
Je suis Baronni, le génie de la lampe, tu n’as pas à craindre que Miou te joue un tour comme il le fit au pêcheur qui le délivra de l’amphore. Je suis là pour t’aider, si tu ne trouves pas je t’offrirais un indice.
Mais pour cela, tu dois proposer un texte.
Je suis Baronni, le génie de la lampe. Je suis désolé, ce n’est pas ce que la sage-femme murmura à l’oreille de Shâhriyâr. Je suis là pour t’aider, si tu ne trouves pas je t’offrirais un indice.
Mais pour cela, tu dois proposer un autre texte.
Oublierais-tu qu’une phrase commence par une majuscule ?
Ha ! Cet accent grave qui distingue la préposition du verbe avoir, tu l’as omis !
Je suis désolé, mais si tu ne fais pas de suggestion, je ne peux te donner d’indice. Essaie d’imaginer ce que la sage-femme murmura à l’oreille de Shâhriyâr, immédiatement après la naissance de la fille de Shahrâzâd.
Pour que je te donne un indice
Malheureusement, ce n’est pas non plus ce que la sage-femme murmura à l’oreille de Shâhriyâr. Comme promis, voici un indice : la langue des génies est l’arabe, comme moi, Miou en est un.
Cette information te permet-elle de déchiffrer le premier niveau de cryptage ? ou
Ou es-tu déjà apte à qui condamna Silaid à porter une voilette depuis sa naissance ?
Si tu substitues la graphie latine à la graphie arabe des chiffres et des lettres majuscules aux minuscules, tu obtiendras un code plus facile à déchiffrer.
Graphie arabe : ٩ ٨ ٧ ٦ ٥ ٤ ٣ ٢ ١ ٠
Graphie latine : 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Je suis certain que tu as décrypté le premier niveau du message.
Désires-tu de ta conversion en latin et majuscules ?
Ou es-tu déjà apte à qui condamna Silaid à porter une voilette depuis sa naissance ?
Ta traduction est parfaite, tu mérites bien un nouvel indice. Ta brillante conversion du texte écrit sur le ruban donne le code ci-dessous.
Quelques espaces sont tombés entre le quai et le navire, mais ta traduction est excellente peut-être, devrais-tu penser à en faire ton métier. Tu mérites un nouvel indice. Cette brillante conversion du texte écrit sur le ruban donne le code ci-dessous.
u as traduit tous les caractères
Curieusement, tu as saisi de plus qu’il n’y en a dans le message.
Je suis navré, ce n’est pas ce que la sage-femme murmura à l’oreille de Shâhriyâr.
Pour que je puisse t’offrir l’indice promis. Tu dois proposer un autre texte.
À mon grand regret, ce n’est pas la réponse attendue.
Si tu n’as aucun doute sur ta réponse sans doute as-tu fait une faute de frappe ou d’accent, je t’invite donc à .
Sinon, as-tu, lors de la première étape, correctement substitué la graphie latine à la graphie arabe des chiffres et des lettres majuscules aux minuscules ? .
Graphie arabe : ٩ ٨ ٧ ٦ ٥ ٤ ٣ ٢ ١ ٠
Graphie latine : 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Je suis confus, mais cette réponse n’est pas la bonne.
Peut-être n’as-tu pas correctement substitué la graphie latine à la graphie arabe des chiffres et des lettres majuscules aux minuscules ? .
Graphie arabe : ٩ ٨ ٧ ٦ ٥ ٤ ٣ ٢ ١ ٠
Graphie latine : 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Ce code n’a de sens que si le scribe couche ce texte sur des bits.
Tu peux afficher ce ruban en grande dimension dans un nouvel onglet, afin de pouvoir le consulter à tout instant.
Cette information te permet-elle de déchiffrer la phrase qui condamna Silaid à porter une voilette depuis sa naissance ?
ou
Probablement mon indice n’était-il pas suffisamment clair ? Pour me faire pardonner, je vais t’offrir l’indice suivant. Mais surtout, n’en parle à personne, car si Miou l’apprenait sa colère serait terrible. L’incantation magique est :
En dernier recours, rends-toi chez le djinn Hapax, dans la Belle Province ! Chez lui, dans la zone « Numéros de caractères en hex : » recopie le code ci-dessus (en respectant les espaces). Puis d’un clic sur le bouton « Afficher Latin-1 » demande-lui de t’en révéler la signification.
Pour savoir ce qu’il advint des protagonistes après que Silaid eut ôté sa voilette, copie la phrase qu’Hapax t’a confiée .
Sans doute préfères-tu ne pas savoir ce qui valut son nom à Silaid, ce que je comprends parfaitement. Sinon je ne peux que te conseiller de retourner chez Hapax, et de copier-coller le code puis la phrase, afin d’éviter toute faute de frappe.